La rêverie des objets décrite par Monsieur Bachelard parmi tant d’autres rêveries (de la pensée, de la volonté, de l’enfance, du mot, du cosmos) est génératrice d’une poésie de l’anodin, poésie simple et urbaine (streetwriting).
Il faut partir de cette amitié avec les choses, vantée par ce magnificateur de la substance, pour atteindre la rêverie du mot qui transforme le familier et le quotidien en textualité : le poète est un maître de l’attention.
[l’attention étant l’expression masculine et active de l’attitude féminine de contemplation.]
Type de document : DJ's classes : récits variables
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
Quand un mec - un vrai, un prototype du genre gadget/bricoleur/électronique/football/jeux téléguidés - prend la ligne 14 pour la première fois, généralement il est comme un fou et fonce à l'avant en riant béatement.
"J'ai toujours rêvé d'être à l'avant du train, à la place du conducteur !"
(La ligne est automatique. Pas de conducteur. Pas de cabine. Pas de grève. Généralement pas d'incident. Le pied en somme.)
Type de document : streetchroniques
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun