"Bréviaire méditerranéen" de Predrag Matvejevitch est une chose remarquable [un véritable objet] qui me fascine et qui me tient en respect.
Son écriture m’enroule, m’enlise, me rend languissante et attentive.
Les mots rares s’y succèdent, litanie délectable, conférant au texte une lenteur qui renvoie au temps passant mais certainement pas au temps actif, présent et réel dont parle monsieur virilio.
Douceur méditerranéenne. Indolence nostalgique d’une époque antique [ pré-videoscopique, pré-numérique ].
On retrouve chez matvejevitch ce rythme gidien des nourritures terrestres, un sentiment éthique en plus.
Je devine des références constantes, régulières, chroniques, profondes, qui m’échappent aussi sûrement que les caractères grecs ou les formules de physique. Cette intertextualité raffinée et discrète intensifie la certitude d’approcher le secret, l’inaccessible, l’irrévélé, de la méditerranée, de mes racines.
Type de document : streetchroniques
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
Je suis celle qui attend
Je suis l'amoureuse
Je suis celle qui plonge dans l'abysse et se dissout
La trahie
Je suis celle qui dérive
La perdue
Je suis celle qui revient
La gardienne.
Type de document : chants des griots
Auteur fictif : Loula-Ludivine
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun