me rend

"Me rend" se traduit-il ¿ me vuelve o me torna?

Cette distinction, de la langue castillane, qui oppose "volverse" à "ponerse/tornarse" manque à la langue française.

Elle introduit la problématique de la [ permanence/impermanence ] de la transformation : Quand la modification est [ irréversible ], on emploie [ volver ] ; quand elle est [ passagère ], on lui préfère [ tornarse ] ou [ ponerse ].

Il est intéressant de noter que [ volver ] signifie par ailleurs [ revenir ], comme si un changement définitif n’était pas une évolution mais une involution, le retour à un état naturel perdu.

Pour ma part, j’ai beaucoup de mal à utiliser "volver" car je ne sais pas croire au définitif, aux jamais et aux toujours. C’est pourquoi je me joins à Mercedes Sosa pour chanter :

"Cambia lo superficial, cambia también lo profundo, cambia el modo de pensar, cambia todo en este mundo ... y asì como todo cambia que yo cambie no es extraño"

"change le superficiel, change aussi l'essentiel, change la façon de penser : dans ce monde tout doit changer ... et puisque tout change, si moi aussi je change, pourquoi s'en étonner ?"


Type de document : DJ's classes : études comparées

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

sortants

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à quelle fin

Dans une conception du temps où le passé est le nécessaire préalable de l'avenir, la seule question qui ait un sens n'est pas "quelle est la cause?" mais "à quelle fin?" .

Les mots passé et futur perdent alors toute signification linéaire d'antériorité ou de succesion. Il existe ainsi comme une simultanéité des temps car la cause reste à venir et la cause à-venir pourrait tout aussi bien être passée.


Type de document : DJ's classes : classes générales

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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