comme des haïkus

Les poèmes de Guillevic sont comme des haïkus : minimes. et pourtant, croyez-moi, ils n’ont vraiment rien en commun avec des haïkus. D’abord, parce qu’ils ne finissent pas : ses vers, tous ses vers s’enchaînent comme les années d’une vie, la sienne ou la nôtre ; ensuite parce que, pour lui, la concision n’est pas esthétique, il ne pratique pas la "bonsaï-poésie", je ne l’imagine pas du tout s’extasier devant un arbre mutilé et nanifié, encore moins devant des mots artificiellement resserrés, non. La concision est pour lui une nécessité, une économie, un héritage, un souvenir.


Type de document : DJ's classes : études comparées

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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l'amérique

"Je reviendrai, je ne sais pas quand
cousu d’or et brodé d’argent
ou sans un sous
mais plus riche qu’avant
de l’Amérique, l’Amérique !

L’Amérique, l’Amérique,
je veux l’avoir et je l’aurai,
l’Amérique, l’Amérique
si c’est un rêve je le saurai,
tous les sifflets des trains
toutes les sirènes des bateaux
ont chanté cent fois la chanson de l’Eldorado,
de l’Amérique"


Type de document : chants des DJ's

Auteur fictif : Anonyme

Auteur réel : anonyme

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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