Banlieue ou ...

Est-il encore politiquement correct de parler de "Banlieue parisienne?"

L'expression peine à sortir de la bouche, comme si elle pouvait blesser les habitants de la banlieue leur conférant un statut de seconde zone.

Radio, télé, presse, affiches et festivals préfèrent "Quartiers" ou "Cités", mettant à l'honneur les territoires classés ZEP dans une discrimination positive, trop positive, tellement positive qu'elle en devient excluante.

Il reste la "Couronne". Noble. Presque mystique.

Mais bon ... quand on entre en résistance, ne faut-il pas se défaire du politiquement correct? Et surtout, éviter en toute occasion, les dérives ésotériques ?


Type de document : streetchroniques

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : CL

Commentaires : 1

Textes satellites : aucun

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naissance de la rhapsodie

Naissance de la rhapsodie

Au départ, j’ai traversé l’écriture de mon récit variable "L'Odyssée des 3 Espaces" sans ligne fictionnelle aucune. Juste l'exploration de l'éclatement, de la combinatoire, du lien et de l'autonomie.

Après avoir vu un spectacle de Tanguy, dans le chapiteau du théâtre du radeau dressé aux Tuileries (¿ pièce ou dispositif ?), j’ai réussi à articuler que, dans l’expression qui était la mienne (¡ quelle effronterie !), j’avais besoin d’une intrigue.

Je n’arrive pas à comprendre comment un public peut se relier profondément et durablement à une œuvre d’art textuelle en dehors d’une trame d’une sorte ou d’une autre. Je déteste l’impression d’inutilité, d’interchangeabilité, de "tout ça pour ça".

En fin de compte, j’ai besoin de me rattacher.

*
Intrigues / trame / fils / histoire / lignes / parcours / odyssée : l’odyssée pour se dévider n’a-t-elle pas besoin d’un navire ? D’une guerre et d’un mari trompé ?

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Le récit n’est pas issu du réel mais le réel issu du récit : être c’est être-dans-le-récit

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"Si les voies maritimes ne se laissent pas facilement circonscrire, c’est peut-être parce qu’elles s’entremêlent de récits : les cartes où elles sont marquées ont pu être imaginées, les écrits qui les accompagnent inventés" (matvejevitch)

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"Il existe une limite, affirmaient les sages, entre le vraisemblable et l’invraisemblable, ou bien, comme on serait enclin à le dire de nos jours, entre les figures de l’histoire et les formes du récit : cette limite, les grands périples l’ont franchie" (matvejevitch).


Type de document : notes et travaux

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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