Tout le monde est mécontent :
un voleur a dérobé la guitare du musicien.
Le concert n'aura pas lieu.
Le guitariste spolié est au commissariat.
Les autres membres du groupe sont solidaires
et refusent de jouer.
Réaction controversée :
the show must go on
Le public est vénère :
"je suis là avec mes mômes et ma femme, je bosse toute la semaine, c'est pas parce qu'une guitare a été volée que le concert doit s'arrêter. Et si le guitariste s'était fracturé la main ? Il se serait passé quoi ? C'est pas parce que c'est gratuit que le public ne doit pas être considéré. Solidarité ? Quelle solidarité ? Le peuple qui compte sur ça, c'est quoi ? Vous prenez la décision tout seuls d'arrêter et vous n'en avez rien à faire du public !"
Les organisateurs sont à bout. Ils ont travaillé jour et nuit pour la Fête du Bassin de la Villette. Ils sont tristes. Ils sont déçus.
Les musiciens n'aiment pas qu'on les comprennent pas.
Et entre deux éclats de voix, le comité et le groupe s'affairent à tout ranger.
Autre visage de la fête.
Et c'est toujours le Printemps.
Type de document : carnets personnels
Auteur fictif : Pierre
Auteur réel : Ecriture collective
Provenance du texte : Printemps de la Démocratie
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
Arte Miss est une DJ initiée et active (elle prend part aux Potlatchs). Elle ne se définit pas comme une Cimmérienne. Elle écrit des textes très théoriques sur le récit variable mais elle est surtout une spécialiste des arts visuels.
Les DJ's ne se connaissent pas sur Erel où, par sécurité, ils doivent préserver leur anonymat. Ils se retrouvent uniquement en Kiméria ou dans Numer, sous un autre visage.
Arte Miss rencontre le Capitaine L à la Cour des Miracles, ou dans la Face cachée du CyberEspace, mais jamais dans la réalité. Elles échangent une correspondance électronique.
La biographie et la tonalité d’Arte Miss restent à définir au travers de vos contributions.