Les poèmes de Guillevic sont comme des haïkus : minimes. et pourtant, croyez-moi, ils n’ont vraiment rien en commun avec des haïkus. D’abord, parce qu’ils ne finissent pas : ses vers, tous ses vers s’enchaînent comme les années d’une vie, la sienne ou la nôtre ; ensuite parce que, pour lui, la concision n’est pas esthétique, il ne pratique pas la "bonsaï-poésie", je ne l’imagine pas du tout s’extasier devant un arbre mutilé et nanifié, encore moins devant des mots artificiellement resserrés, non. La concision est pour lui une nécessité, une économie, un héritage, un souvenir.
Type de document : DJ's classes : études comparées
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
La seule réalité que je reconnaise, c'est l'écrit. Pas le littéraire. L'écrit. J'ignore ce qu'est le littéraire.
Peut-être suis-je une citoyenne de la Bibliothèque de Babel.
Type de document : journaux de bord
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : 1
Textes satellites : aucun